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Fournisseur Actuel du Conseil Général du Var
Histoire de la Cade
Il était une fois la cade… Cette galette aux reflets d'or , grand disque de pâte douce, cuite au feu de bois, est arrivée un beau jour, il y a près de deux cents ans dans la musette des charpentiers génois. Ramenée par les armées napoléoniennes , elle s'installe à Toulon dans le quartier de Besagne.
Distribuée à la criée dans les rues, la cade était jadis le casse-croûte matinal, voire le déjeuner favori des ouvriers des chantiers navals.
La cade: un vrai délice.
Cette saveur rare indéfinissable, alchimie réussie d'une farine de pois chiches, d'un peu d'huile et d'eau claire, sa cuisson dans de grands plateaux de cuivre étamé, au cœur du four à bois va la transformer en une appétissante galette. Cuite en quelques minutes à haute température avec du bois de chêne, la cade se déguste chaude, tiède ou même froide le lendemain.
"Farinata" génovèse, "Socca" niçoise, elle fait l'unanimité chez les petits et les grands.
Le marché du cours Lafayette.
C'est la mémoire des Toulonnais, leur enfance turbulente ou sage, les parfums, les couleurs, l'accent et jusqu'à l'appel nasillard des marchandes de cade qui depuis ont déserté les villes avec leur grand plateau appuyé sur la hanche, le couteau dans une main pour remplir de généreuses portions...
Parfums, couleurs, accent, le marché du cours Lafayette chanté par Bécaud c'est la mémoire des Toulonnais.
Installés au cœur de la cité depuis 1989, les deux chariots ambulants de la "cade à Dédé" sont devenus partie intégrante du paysage toulonnais.
Afin de diversifier cette préparation traditionnelle, d'autres variantes de cade aux parfums régionaux comme les anchois, les olives, les cebettes, ainsi que les figues pour la version sucrée vous seront proposées.
Le sucrier ou la salière s'agitent selon le goût de chacun.
On recueille le tout, emballé dans une feuille de papier journal, que l'on soulève impatient et, tout en marchant, on pite un morceau de cade. C'est la récompense des enfants après le marché, l'apaisement du petit creux de onze heures…
On aime bien l'aspect onctueux, côté pile, la texture inégale, façonnée par la cuisson, côté face.
La pâte tiède et molle fond dans la bouche. Satisfait, on referme le papier journal moins pour préserver le hors-d'œuvre du jour que pour essuyer le bout de ses doigts gras...